BEAUDOIN (Laurent)
Né à Laurier-Station, 1938
Homme d’affaires.
Devenu directeur-général puis président de Bombardier à la mort de son beau-père Joseph-Armand Bombardier, il a fait de l’entreprise familiale une grande multinationale présente dans plusieurs domaines liés aux transports (aéronautique, chemins de fer, métro). Il a abandonné la direction de l'entreprise en 2008, conservant cependant la présidence du conseil d'administration.
BEAUDIN (Jean)
Né à Montréal, 1939
Cinéaste.
Entré à l’ONF en 1964, il y tourna plusieurs courts et moyens métrages de fiction avant de signer son œuvre majeure, J. A. Martin, photographe (1976), dans un style empreint de simplicité et de sensibilité. Porté par ce premier succès (qui valut le prix d’interprétation à Cannes à Monique Mercure), il réalisa le drame historique Cordélia (1979), puis adapta au grand écran des romans (Mario, 1984; Le Matou, 1985; Souvenirs intimes, 1998; Le collectionneur, 2002) et une pièce de théâtre (Being at home with Claude, 1992). Ses derniers films (Nouvelle-France, 2004, Sans elle, 2006) ont reçu un accueil mitigé. Il a également adapté le best-seller d’Arlette Cousture Les filles de Caleb pour la télévision (1990-1991).
BEAUDET (Jean-Marie)
Né à Thetford Mines, 1908
Décédé à Ottawa (Ontario), 1971
Pianiste et chef d’orchestre.
Il fit carrière à la radio puis enseigna au Conservatoire de musique de Montréal (1947-1952) avant de diriger les grands concerts de Radio-Canada jusqu’en 1964. Nommé directeur musical au Centre national des arts à Ottawa, il y créa l’orchestre permanent.
BEAUCOURT (François MALÉPART de)
Né à La Prairie, 1740
Décédé à Montréal, 1794
Peintre.
Établi en France en 1763, il étudia et travailla à Bordeaux pendant plusieurs années, notamment en exécutant les décors intérieurs du théâtre municipal. Il revint à Montréal en 1792 après avoir voyagé en Europe, aux Antilles et à Philadelphie en pratiquant son art. On lui doit plusieurs portraits (L’esclave à la nature morte, 1786) ainsi que quelques tableaux religieux (église Sainte-Anne de Varennes).
BEAUCOURS (Josué DUBOIS BERTHELOT de)
Né à Canihuel (France), vers 1662
Décédé à Montréal, 1750
Militaire, ingénieur et administrateur français.
Établi en Nouvelle-France en 1688, il conçut les fortifications de Trois-Rivières (1690-1691), Québec (1692-1693), Montréal (1707-1709), Chambly (1709-1711) et Louisbourg (1715-1716), ainsi que le palais de l’intendant à Québec. Il occupa ensuite le poste de gouverneur de Trois-Rivières (1730-1733) puis de celui de Montréal (1733-1748).
BEAUCHEMIN (Yves)
Né à Noranda, 1941
Écrivain.
Habile à faire vivre des aventures cocasses et exubérantes à des personnages pittoresques, il est l’auteur d'une dizaine de romans populaires (L’Enfirouapé, 1974; Juliette Pomerleau, 1989; Second violon, 1996; Les émois d’un marchand de café, 1999, Charles le téméraire, 2004-2006). Son plus grand succès, Le Matou (1981), lui a valu une reconnaissance internationale et a été adapté au cinéma par Jean Beaudin en 1985. Il a aussi écrit des romans pour la jeunesse.
BEAUCHEMIN (Nérée)
Né à Yamachiche, 1850
Décédé à Yamachiche, 1931
Poète et médecin.
Sans cesser d’exercer la médecine dans son village natal, il a produit une œuvre poétique sensible, simple et intimiste en s’inspirant de scènes rurales et populaires (Les floraisons matutinales, 1897). Son dernier recueil, Patrie intime (1928), a été couronné par une médaille de l’Académie française.
BEAUCHEMIN (Charles-Odilon)
Né à Nicolet, 1822
Décédé à Montréal, 1887
Éditeur et imprimeur.
Il a fondé les éditions Beauchemin à Montréal en 1842, la plus ancienne maison d’édition québécoise.
BEAUBIEN (Louis)
Né à Montréal, 1837
Décédé à Outremont, 1915
Homme d’affaires et homme politique.
Député conservateur à l’Assemblée législative (1867-1886 et 1892-1897) et à la Chambre des communes (1872-1874), ministre de l’Agriculture et de la Colonisation (1891-1897), il a fondé la ville d’Outremont (1875) ainsi que la Banque provinciale du Canada.
BEAUBIEN (Justine)
[née LACOSTE]
Née à Montréal, 1877
Décédé à Montréal, 1967
Philanthrope.
Fille du juge Alexandre Lacoste et épouse du président de la Bourse de Montréal, Louis de Gaspé Beaubien, elle s’est consacrée à la fondation de l’hôpital Sainte-Justine pour enfants à Montréal (1908).